A toi
À toi,
Je voudrais pouvoir t’aimer
Sans retenue.
Célébrer chaque instant
De chaleur avec toi
Te voir
Te toucher
Et te laisser partir
Sans souffrir
Ou dormir
Apaisée, sécurisée.
Sans peur.
Mais tout entre nous,
Est silence.
Retenue
Parfois
Un sourire
Un geste plus tendre
Un élan spontané
Un baiser imprévu
Oh, pour nous,
Pas d’amour,
De sentiments, de demain.
Des instants dérobés
Une fleur légère
Nommée désir,
Une fleur forte et fragile
Nommée sensualité
Pour nous,
Un grand lit, la pénombre.
Et nos mains,
Nos bouches qui se promènent.
Nos corps isolés, prisonniers
À la recherche du bien-être,
Du repos
Et quant tout est fini, consommé,
Un léger au revoir.
Dis, quand reviendras-tu ?
Marie, octobre 93